Mon stage de seconde chez France Télévisions !
- Stanislas Coupez
- 17 juil.
- 6 min de lecture
Du 16 au 20 juin s’est tenu mon stage d’observation de seconde à France Télévisions.
Pour tous les jeunes de mon âge, ce stage est l’occasion unique de découvrir la réalité d’un métier ou d’un domaine professionnel vers lequel on souhaite s’orienter. En ce qui me concerne, mon rêve est de devenir journaliste dans le domaine de l’audiovisuel.
Ma tutrice de stage était Hélène Hug, journaliste à France Télévisions, qui m’a fait découvrir un grand nombre de services et de journalistes de la rédaction. Un immense merci à elle de m’avoir si bien accueilli durant ce stage !
Les reportages et JT de France 2
À plusieurs reprises, j’ai eu la chance de partir en reportage sur le terrain avec des reporters de France Télévisions. Je me suis par exemple rendu au centre de contrôle de la gare Montparnasse avec Olivier Poncelet et Noé Salem, ou encore interviewer l’économiste Mathieu Plane avec Lucas Franchineau et Alexis Fisher, pour des reportages du 13h ou du 20h de France 2. J’ai également pu venir à un reportage du 19/20 de France 3 dédié aux fontaines à eau dans les espaces publics. Un grand merci à eux de m’avoir emmené avec eux, j’ai découvert et appris énormément de choses !

Chaque jour, sur France 2, on retrouve deux JT : le 13h et le 20h. Mais on s’en doute, les présentateurs du 13h ou du 20h n’arrivent pas une heure avant le journal. Ils sont là dès le matin pour écrire eux-mêmes leurs textes, décider quels seront les sujets abordés, préparer les éventuelle interviews…
Les journalistes, eux, se lancent dans une course contre la montre : il faut aller filmer, interroger, collecter des images, des renseignements, et préparer les sujets, autrement dit les reportages, afin qu’ils soient prêts au moment de leur diffusion. En me rendant en tournage avec les journalistes, j’ai pu constater que les temps de déplacement, les temps d’attente étaient très conséquents alors que les délais sont vraiment très courts. Une fois les images tournées, il faut immédiatement les envoyer à la rédaction du journal pour que les reportages soient finalisés au plus vite.

Pendant la journée, on retrouve deux conférences de rédaction par édition : dans la première, on commence à construire ce qui va ressembler au journal, dans les grandes lignes, puis les équipes se mettent au travail et on profite de la seconde conférence pour faire le point sur où on en est.
À plusieurs reprises, j’ai pu assister à des JT de France 2 derrière les caméras, sur le plateau. La première fois au 13h de Julian Bugier, puis à celui de Maya Lauqué et enfin au 20h d’Anne-Sophie Lapix. C’est très impressionnant de voir la concentration des présentateurs pendant le JT, mais également les déplacements de caméras pour avoir différents angles : tout est contrôlé à distance et c’est vraiment incroyable de voir toutes les caméras bouger toutes seules.

J’ai aussi assisté à une conférence de rédaction du 20h, là où se définit le journal (un moment extrêmement important !) et à l’enregistrement d’un entretien sur le plateau de France 3.
À France Télévisions, pour s’y retrouver, tous les plateaux sont regroupés au rez-de-chaussée, dans un long couloir qui donne accès à un grand nombre de plateaux (les JT de France 2, de France 3, Télématin, La Maison des Maternelles [qui avaient consacré un reportage sur ma passion : voir ici], En société-C politique, etc….)
"C Quoi l'info ?"
Toujours dans le cadre de ce stage, j’ai passé une journée au cœur de la rédaction de « C Quoi l’info ? ». Contrairement à tous les autres programmes de France Télévisions, cette émission n’est pas diffusée sur les chaînes du groupe. Il s’agit de petites capsules en format court diffusées principalement sur les réseaux sociaux. Il n’y pas de délai précis à respecter, mais les équipes sortent environ trois ou quatre vidéos par jour. Ils réalisent également des interviews et entretiens.
Ces capsules vidéo sont destinés à un public adolescent, qui ne regarde pas la télévision. Les jeunes se renseignent en masse sur les réseaux sociaux, une source d’information qui n’est pas très fiable. Les journalistes de « C Quoi l’info ? » sont donc là pour leur permettre une information plus sûre et professionnelle.

J’ai passé une très belle journée auprès d’eux, de la préparation des sujets du jour, jusqu’au tournage et au montage, ça a été une très belle journée et je les en remercie !
La météo
La météo est également un programme important des chaînes du groupe. J’ai eu la chance de pouvoir voir l’enregistrement de deux bulletins météo, l’un en régie (pour France 3) et l’autre sur le plateau, derrière les caméras.
J’y ai rencontré les équipes de la météo et aussi Myriam Seurat et Anaïs Baydemir. Il règne une très bonne ambiance et le fait que la météo ne soit pas en direct permet de refaire plusieurs prises, afin de conserver la meilleure version.

Le plateau de la météo est entièrement en fond vert, afin de pouvoir incruster le décor virtuel et surtout, les cartes de la météo. Sur le côté, les présentateurs disposent d’un écran avec le retour final pour savoir où ils se situent par rapport aux cartes et pouvoir montrer de la main les bons emplacements géographiques.
Franceinfo
J’ai eu la chance de me rendre à Franceinfo. Le fonctionnement est totalement différent : on enchaîne des directs toute la journée, on répète souvent les mêmes éléments de langage, et il faut être prêt à réagir immédiatement en cas de grosse information. Cette course à l’information est d’ailleurs très présente sur les chaînes en continu, il y a cette volonté d’être le premier à donner une nouvelle qui vient de tomber.
J’ai pu me rendre auprès des équipes qui travaillent derrière le plateau, et un journaliste m’a notamment fait faire un « hub » : il s’agit des écrans tactiles qui sont parfois utilisés pour certaines rubriques. Il m’a montré comment tout cela fonctionnait et j’ai testé quelques fonctionnalités.

Je me suis aussi rendu en régie pour voir comment tout se déroulait en coulisses. Dans la régie se trouve en particulier un chef d’édition qui contrôle l’ensemble des sujets traités. Même s’il s’agit d’une chaîne en continu, chaque émission a sa propre plage horaire et donc des délais à respecter. Il faut ainsi contrôler le temps de parole des invités pour pouvoir passer tous les reportages et finir à l’heure.
Les Révélateurs
Enfin, Hélène Hug m’a fait découvrir un service primordial au sein de la rédaction : « Les Révélateurs ». Il s’agit du service de fact-checking de France Télévisions. Ils sont chargés de vérifier les informations qui sont données et surtout, de vérifier l’authenticité de certaines images ou vidéos que l’on peut voir sur les réseaux sociaux.
Certaines sont simples à vérifier, avec simplement une recherche d’image inversée, mais parfois, cela peut prendre beaucoup plus de temps. On se sert notamment des coordonnées géographiques, des bâtiments que l’on peut voir sur place et de l’évolution des images satellites (un immeuble qui s’effondre, par exemple).
Un métier d’autant plus important en raison de la désinformation et des fake news qui circulent en masse sur les réseaux sociaux et plus largement sur Internet.
Merci aux équipes de France Télévisions !
Ce stage a été un incroyable moment de découverte. Il m’a permis de confirmer mon orientation : c’est bien ce métier que je veux faire, c’est bien dans cet univers que je veux travailler.
Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est la bienveillance et la gentillesse de toutes les personnes de France Télévisions que j’ai pu rencontrer, sans exception. Ça m’a vraiment marqué.
Alors, pour terminer, je voudrais encore une fois remercier infiniment Hélène Hug, qui m’a ouvert les portes de cet univers, ainsi que sa monteuse Mariana, mais également toutes les personnes que j’ai pu rencontrer et qui ont été elles aussi incroyablement bienveillantes avec moi : Olivier Poncelet, Noé Salem, leur ingénieure du son, les journalistes de Franceinfo, Lucas Franchineau, Alexis Fischer, Myriam Seurat, Anaïs Baydemir et toutes les personnes du service météo, Bintou Sidibé, toute la rédaction de « C Quoi l’info » : Aurore, Lucie, Marianne et tous les autres, Maya Lauqué, Anne-Sophie Lapix, Julian Bugier, les chefs plateau qui m’ont accueilli et dont je ne connais malheureusement pas les noms et tous ceux que j’oublie (la liste n’est hélas pas complète).
Quelques photos :
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